Voici notre équipe de la première mission Casira Haiti. En un peu plus de trois semaines, le dynamisme de notre équipe a permis d’accomplir beaucoup de travail : nous en sommes fiers. Au-delà de ces actions, notre implication nous a permis de partager avec beaucoup d’haïtiens, souffrances, faim, questionnement, doutes sans toutefois avoir la capacité d’y changer quoique soit. Un peu de compassion, un coup de mains, quelques gourdes mais surtout du temps à écouter, à deviner, à connaître leur réalité. Il y a toutefois chez la plupart de la dignité quand on prend la peine d’établir un contact au fil des jours. Ce qui ressort de ces échanges et du non-dit, nous ressentons la confusion entre la situation politique d’Haïti, sa désorganisation et les conséquences sur les individus, petits et grands pour qui nous espérons faire la différence. Toutefois, soyons humbles et disons-nous comme Paulo Coelho qu’ici «Je ne suis pas un étranger parce que nous sommes tous en voyage, nous avons les mêmes questions, la même fatigue, les mêmes peurs, le même égoïsme et la même générosité…. Quand j’ai cherché, j’ai trouvé ce que je pensais rencontrer.» Bonne route à ceux qui partent mercredi, merci pour votre dynamisme, votre grandeur d’âme et bienvenue à l’autre équipe pour la suite du projet.
«Une maman, auprès des orphelins, demande à l’une des infirmières de lui montrer comme coudre une plaie avec du fil et une aiguille à coudre ; pas facile à répondre n’est-ce pas….»
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