Comment résumer nos interventions à l’orphelinat One Vision international Haïti?
Cet endroit est à la fois un milieu de vie et une école accueillant des enfants du pré-scolaire à la troisième année. Il abrite aussi dans ses locaux un dispensaire et des bureaux administratifs. Là, on soigne, on élève, on nourrit et on instruit les enfants avec un minimum de ressources.
L’école, il faut presque se l’imaginer, puisqu’elle est située dans une aire ouverte sans murs extérieurs. Les petits élèves ont à peine une place autour de leurs tables. Seuls les maitres, craie à la main devant leurs tableaux, nous indiquent qu’en ces lieux on transmet des connaissances. Les enfants, quant à eux, n’ont que leurs oreilles et leur mémoire comme outils d’apprentissages.
Il nous a d’abord fallu répondre à leur curiosité, ensuite donner beaucoup de marques d’affection. Nous les avons pris dans nos bras, nous les avons embrassés, nous avons chanté avec eux et parfois nous avons dansé ensemble. Nous faisions tout comme l’auraient fait une grand-maman, une maman, une tante.
Nous les avons ensuite accompagnés en classe, collaborant avec les maitres pour trouver des trucs ou des solutions dans le but de captiver les enfants. La discipline devenait ainsi plus facile à faire.
Grâce à des cailloux, des cartes, des cure-dents ou autres, on s’assurait que chaque enfant comprenait la leçon présente avant de passer à la suivante. Avec l’éducatrice au pré-scolaire, nous avons appris de nouvelles chansons grâce à des DVD utilisables sur leurs portables.
De notre couleur québécoise, nous avons enrichi la palette haïtienne. Sur ce tableau nouvellement nuancé, nous avons rajouté un nouveau personnage : ‘’Le livre’’. Une ouverture s’est faite sur la pensée écrite et la richesse de l’image. L’histoire qu’on lisait pouvait être la leur. On possède enfin des livres, qu’on ouvre, qu’on manipule ou qu’on se fait raconter. Merci Marie-France!
Je crois sincèrement que nous avons démontré par notre action que la paix, la tranquillité et la révolution peuvent parfaitement coexister. Elles deviennent de solides supports à une action rigoureuse qui transportera Haïti, j’en suis certaine, vers la prospérité et le bonheur de tous ses enfants.
Sylvie Lafrance, éducatrice spécialisée
Volet Éducation - administration
Le travail en administration avec M. Wilson fut des plus collaboratifs!
Parlons de l'élaboration et la classification de dossiers des 75 élèves de l'école, ainsi que l'étude exhaustive du GPAS (Guide pratique d'administration scolaire), d'un inventaire partiel et de la reclassification de certains documents.
Quelques cours furent donnés aux enseignants et directeur avec le GPP (Guide pratique pédagogique) sur différentes méthodes d'enseignement impliquant plan de travail et augmentation de la participation étudiante.
Avec la participation de Casira, le directeur M. Louis Wilson, a pu faire l'achat de livres scolaires (français et mathématique), ainsi que des livres pour la maternelle, 1ère, 2ème et 3ème année.
Ainsi, les professeurs seront plus outillés!
Marielle Bastien
Volet Santé
La plus grande partie du travail fut de compléter un dossier de santé pour chacun des enfants de l’orphelinat avec Renante, notre collègue haïtienne .
Rolande a fait des examens de la vue pour chacun avec le suivi nécessaire.
Nous avons construit des fiches de croissance, avons pesé et mesuré les enfants et avons essayé de comparer avec des courbes de croissance existantes. La nouvelle balance fut des plus utiles.
Ce faisant nous avons établi des protocoles pour les enfants de petit poids et enseigné une façon facile de faire un suivi.
Nous avons surtout travaillé sur les notes journalières afin de suivre les enfants ayant des problèmes de santé.
Tous les enfants furent vaccinés avec les services de l’infirmière de la santé publique et une fiche d’immunisation installée au dossier.
Nous avons aussi beaucoup travaillé dans la pharmacie. Les médicaments utilisés viennent de partout au monde, ce qui demande une attention très spéciale lors de l’administration. Le volume des médicaments utilisé à la formation en soins infirmiers au Québec fut des plus utiles.
À notre grande surprise, la majorité des médicaments utilisés viennent de l’Inde.Nous avons aussi beaucoup appris de Renante l’infirmière, sur la façon de soigner dans des conditions difficiles et sur certaines maladies non connues chez nous.
La partie principale de notre présence à One Vision Haïti fut cette collaboration avec l’infirmière, la participation des mamans et toutes les attentions fournies à ces enfants qui en ont tant besoin!
Claudette Dupuis
Est-ce qu'il y aura une 2e mission en 2013?
RépondreSupprimerBonjour, j'aimerais communiquer avec vous car j'aimerais m'inpliquer auprès de une vision en Haïti. je suis i firmiere et j'aimerais vous aider.
RépondreSupprimerLyne saumure. Saumure.lyne@ Hotmail.com